Devenu de plus en plus répandu sur les réseaux sociaux, l’expression quiet quitting ne cesse de faire davantage le buzz. Faisant référence à un acte de démission silencieuse au travail, il demeure toutefois peu compris des internautes. L’article suivant vous aide à mieux vous informer sur ce nouveau style de langue qui, l’on se demande, relève d’une nouvelle tendance de fond ou d’un simple effet de mode.
Qu’entend-on par Quiet quitting ?
Le quiet quitting est une expression qui désigne un comportement démissionnaire au travail. Traduite dans la langue de Molière, elle renvoie à une démission silencieuse au travail. Vous pourrez en voir plus sur ce site. Dans le domaine professionnel, il existe certains comportements qui peuvent être qualifiés d’attitude démissionnaire. Bien que ne relevant pas d’une totale démission, ils témoignent d’une dévotion amoindrie au travail. Ainsi, la démission silencieuse est caractérisée par un manque total de zèle au travail. Il n’implique pas d’heure supplémentaire au travail, l’abstinence de tout travaux hors des horaires de l’entreprise. L’employé pratiquant la démission silencieuse ne doit effectuer que le strict nécessaire au travail. Il ne répond à aucun mail en dehors de ses heures de travail. En gros, il n’accomplit ni plus ni moins que les tâches requises sans rien apporter de plus. Il s’agit donc tout simplement d’un comportement démissionnaire.
Quiet quitting : tendance ou effet de mode ?
La toute première explication apportée à ce phénomène observé au travail n’est autre que le Covid-19. En effet, après l’apparition de cette pandémie mondiale, il a été noté un faible taux d’activité au sein des entreprises. La majorité des employés actifs confirme ne faire que ce qu’il faut au travail. Cette réalité, devenue très tendancieuse, représente un véritable bouleversement dans le monde du travail. A défaut donc de démissionner, les employés emploient la technique de la démission silencieuse. Le quiet quitting remplace ainsi le big quit au sein des entreprises. Si, au final, cette méthode de travail devenue de plus en plus tendancieuse s’observe dans la majorité des entreprises, on pourrait par la suite parler d’un simple effet de mode. D’ailleurs, pour toute cette génération, le travail ne constitue pas l’unique repère de la vie. Plus encore, dès lors qu’apparaît le sentiment d’offre sans retour, on ne peut donner que le minimum de soi.